Restauration de la sculpture « Le Signal au Havre »

A l’entrée du port autonome du Havre, cette sculpture magistrale trône face à la mer depuis 1960. Érigée par Henri-Georges ADAM, elle avait été commandée par l’Etat pour la terrasse du Musée-Maison de la culture de la ville, le MUMA.

En raison de sa forte exposition à un environnement marin, cette œuvre présentait des risques importants de corrosion et a fait l’objet d’une restauration entre les mois d’octobre 2011 et mai 2012.

Au fil des ans, les ions chlorure avaient pratiquement atteint les armatures les rendant alors vulnérables. Dans ce contexte de risque de corrosion très élevé, NOVBETON a mis en œuvre un procédé de déchloruration. Cela consiste à extraire les ions chlorures à l’aide d’un courant électrique continu circulant entre les armatures du béton et un grillage anodique apposé temporairement sur celui-ci. Le grillage, recouvert de pâte de cellulose, forme un milieu électrolytique assurant le contact et le piégeage des chlorures.

Le parement a ensuite subi un nettoyage approfondi, un colmatage des fissures apparentes et une harmonisation des réparations à la teinte d’origine. Le montant des travaux avait atteint 374 300 €.

Un coût à la hauteur des enjeux de restauration liés à cette œuvre incontournable de la ville portuaire.

Détails du projet
Monument historique
Nature des travaux : traitement par déchloruration

A l’entrée du port autonome du Havre, cette sculpture magistrale trône face à la mer depuis 1960. Érigée par Henri-Georges ADAM, elle avait été commandée par l’Etat pour la terrasse du Musée-Maison de la culture de la ville, le MUMA.

En raison de sa forte exposition à un environnement marin, cette œuvre présentait des risques importants de corrosion et a fait l’objet d’une restauration entre les mois d’octobre 2011 et mai 2012.

Au fil des ans, les ions chlorure avaient pratiquement atteint les armatures les rendant alors vulnérables. Dans ce contexte de risque de corrosion très élevé, NOVBETON a mis en œuvre un procédé de déchloruration. Cela consiste à extraire les ions chlorures à l’aide d’un courant électrique continu circulant entre les armatures du béton et un grillage anodique apposé temporairement sur celui-ci. Le grillage, recouvert de pâte de cellulose, forme un milieu électrolytique assurant le contact et le piégeage des chlorures.

Le parement a ensuite subi un nettoyage approfondi, un colmatage des fissures apparentes et une harmonisation des réparations à la teinte d’origine. Le montant des travaux avait atteint 374 300 €.

Un coût à la hauteur des enjeux de restauration liés à cette œuvre incontournable de la ville portuaire.

Détails du projet
Monument historique
Nature des travaux : traitement par déchloruration