Le béton : Histoire et Origines

Date de publication
27 mai 2015
Paragraphes

Aujourd’hui encore la date exacte de la création du béton divise… On sait que les ingénieurs ont largement contribué au développement des bétons de ciment, mais que l’idée d’y intégrer des armatures en acier revient à un garde champêtre et à un jardinier. Il en va de même pour la mise au point du ciment moderne qu’on attribue à Louis Vicat. Or des traces du béton chez les Égyptiens et les Romains ont été retrouvées dans de nombreuses constructions…

 Les débuts de l’utilisation du béton

 Officiellement la première utilisation du béton comme on l’entend au sens large, remonterait aux premières cités de l’ancienne Mésopotamie vers les 3000 avant J.-C. Ce type de béton était alors composé essentiellement d’argile, de sable, de gravier et d’eau. On l’appelait à l’époque béton de terre ou plus communément « torchis ». Seul bémol, ce premier jet de béton se dégrade plus rapidement que la pierre. Ceci explique d’ailleurs pourquoi les vestiges de cette époque sont rares aujourd’hui. Des années plus tard à l’époque de l’antiquité égyptienne, des mortiers composés de chaux, d’argile, de sable et d’eau vont être utilisés. Ils serviront notamment à la construction de la pyramide d’Abou Rawash, construite vers 2600 avant J.-C.

C’est ensuite chez les Romains aux alentours du 1er siècle après J-C, que le béton sera réutilisé et amélioré techniquement. Ils y ajouteront de la chaux, de la pouzzolane ou des tuileaux concassés permettant ainsi d’obtenir un béton extrêmement résistant. A contrario, il y a d’ailleurs beaucoup plus de vestiges de cette époque qui témoignent de cette avancée majeure. Les Thermes de Caracalla érigés en 216 après J.-C, pour ne citer qu’eux.

La révolution industrielle 

La grande découverte suivante concernant le béton se fera à l’aube du XIXème siècle. L’anglais James Parker va découvrir en 1796, un calcaire argileux – qui une fois chauffé à 900°C –  va permettre d’offrir un ciment naturel à prise rapide. Ce matériau sera d’ailleurs officiellement commercialisé sous la marque “Ciment romain”.

En 1818, c’est au tour du français Louis Vicat d’apporter une autre évolution du béton en obtenant une chaux artificielle supérieure à la moyenne et cela en faisant calciner de la craie ou de la chaux pure avec de l’argile. La chaux hydraulique artificielle est née. Sous cette impulsion, l’usage du béton va se généraliser et de nombreuses avancées successives scelleront ainsi son succès.

Entre 1867 et 1891, Joseph Monier déposera plusieurs brevets et inventera le “ciment armé”, amené à devenir le béton armé sous l’impulsion de François Hennebique ou encore d’Auguste Perret au début du XXème siècle.

Les révolutions s’enchaînent et en 1928, Eugène Freyssinet révolutionne le monde de la construction en inventant le béton précontraint. Il s’agit d’un béton dans lequel on introduit, avant sa mise en service, des câbles d’acier en tension.

Plus tard, le béton allégé fera lui aussi son apparition et remplacera les gravillons et le sable par des billes de polystyrène.

Enfin, à la fin des années 1980, les bétons dits hautes performances (BHP) vont faire  leur apparition. Ils sont suivis par de nouvelles grandes innovations avec notamment les bétons autoplaçants (BAP) et les bétons fibrés à ultra hautes performances (BFUHP). À ce jour, c’est le béton de ciment qui est le matériau de construction le plus utilisé au monde.

Malgré ces grandes évolutions, le patrimoine du XXème siècle se dégrade et il est toujours aussi vital de traiter et de rénover les structures en béton. C’est dans cette dynamique que NOVBETON intervient  dans le domaine de la restauration et de la préservation du patrimoine français construit à ces différentes périodes de l’histoire du béton. Ci-dessous un exemple de restauration effectuée par NOVBETON.

 

Restauration du clocher et de la façade Nord de l’Eglise du Sacré Cœur de Cholet (49)